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Projet d'aéroport. Le maire de Saint-Aignan pointe "la fausse note de la Dreal"

Jean-Claude Lemasson, maire (DVG) de Saint-Aignan de Garnd Lieu
Jean-Claude Lemasson, maire (DVG) de Saint-Aignan de Garnd Lieu |
  • Jean-Claude Lemasson, maire (DVG) de Saint-Aignan de Garnd Lieu
    Jean-Claude Lemasson, maire (DVG) de Saint-Aignan de Garnd Lieu |

Revenant sur les « révélations » du Canard enchaîné concernant un « rapport confidentiel » (une note de deux pages)  remis par la Dreal (*) au préfet en septembre 2014, et concluant à l’absence d’impact d’un éventuel agrandissement de l’aéroport actuel sur la réserve naturelle de Grand-Lieu, le maire de Saint-Aignan-de-Grand Lieu pointe « la partialité du propos et la légèreté de l'argumentaire ».

Premier point : selon Jean-Claude Lemasson (divers gauche), les avions qui atterrissent à Nantes-Atlantique volent « à une altitude bien plus basse que les 300 m indiqués (moins de 200 m pour les plus gros porteurs), aux confins de l'embouchure de l'Ognon - un des affluents de Grand Lieu - et de la Boire de Malet. Ce secteur abrite des espèces protégées en grand nombre, ce que nul ne peut nier. L’augmentation de la fréquence et de la nature des vols va, sans conteste, perturber la faune présente ».

Le maire de Saint-Aignan souligne par ailleurs que l’allongement de la piste actuelle de 300 m nécessiterait « des travaux lourds d’exhaussements de terrain - 10 m de dénivelé - et de comblement de zones humides ». Il rappelle aussi que la loi Littoral « interdit toute extension d’urbanisation et d’infrastructure sur le territoire de Saint-Aignan de Grand Lieu ». Or, « ces éléments n’apparaissent pas dans la note et cela porte préjudice à la bonne compréhension du dossier par les citoyens ».

L'élu explique aussi que « le risque d’imperméabilisation des sols évoqué dans la note au regard de l’urbanisation potentielle est à limiter car les 80 hectares de la plate-forme aéroportuaire libérés par le transfert et fléchés comme constructibles sont déjà imperméabilisés pour la majeure partie (bâtiments, voiries, parkings) ». Par ailleurs, « il n’est prévu aucune construction en zones humides (…) la grande majorité des zones potentiellement constructible étant située en bassin versant de la Loire et non de Grand Lieu ».

Pour toutes ces raisons, le maire de Saingt-Aignan réfute la thèse selon laquelle le déménagement de l’aéroport de Nantes Atlantique se traduirait par une urbanisation et une imperméabilisation des terres « préjudiciable aux équilibres écologiques de la réserve ». « Nous le réfutons d’autant plus que les zones urbanisées de la commune ne peuvent pas s’étendre du fait des ENS (Espaces naturels sensibles) en rives du lac organisés depuis 1996, et des EPR (Espaces proches du rivage) issus de la loi Littoral ».

(*) Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement

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