Nantes. Si "L. Garnier (UMP) est élue, l'avenir des Machines ce sera sans nous"
Ce midi, à l'occasion de la présentation d'une "Fourmi géante », nouvel élément des Machines de l’île, son coauteur Pierre Oréfice est revenu sur le projet de l’Arbre aux hérons », troisième structure après le Grand Eléphant et le carrousel des Mondes Marins. «Avec François Delarozière, nous avons rencontrés deux candidates, Johanna Rolland (PS) et Pascale Chiron (ELLLV), pendant plus de deux heures chacune, afin de leur exposer notre projet économiques», indique Pierre Oréfice, qui précise parler en tant qu'auteur des machines et pas directeur des nefs de l'île. «On leur a expliqué qu’il nous fallait une décision politique au plus tard fin 2014 ou début 2015. Il faudra en effet quatre ans pour construire cet arbre d’une cinquantaine de mètres de diamètres et dans lequel le public pourra découvrir des machines telles que des chenilles ou des fourmis. Il pourrait ainsi se dresser en 2019 sur l'île de Nantes entre la grue Titan la grise et le futur CHU". La candidate Laurence Garnier (UMP) nous « a fait passer le message comme quoi un éléphant et un carrousel des mondes marins, ça suffisait bien. Elle n’a pas cherché à nous rencontrer, elle nous a méprisé, ce n'est pas respectueux. Nous contribuons à l'attractivité de la ville. Si elle est élue, l’avenir des Machines de l’île, ce sera sans nous. Cela ne nous intéressera plus de continuer ». Le budget de cet « Arbre aux hérons » est de l’ordre de 35 millions d’euros. « Nous savons bien que ce sont les collectivités locales qui décideront mais nous savons être convainquant ».